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À propos

Sainte-Gertrude à Brugelette

École maternelle et primaire : pour bien débuter dans la vie

Enseignants spécialisés : autisme (dont formateurs), aphasie/dysphasie, dyspraxie, l’école pratique un enseignement destiné aux élèves avec déficience intellectuelle, troubles du comportement, troubles des apprentissages. La pédagogie de ces classes s’adapte aux différentes difficultés des enfants et à leurs acquis scolaires.
Elle offre des classes SSAS (structures scolaires d’aide à la socialisation) pour les élèves présentant des difficultés psychologiques plus importantes.
Riche de son passé, elle se projette totalement dans le futur, puisqu’elle est une école numérique.
Pionnière de 30 années dans l’intégration, elle a été désignée comme pôle territorial pour les écoles ordinaires du Hainaut occidental (Zone 8) depuis la rentrée de septembre 2022.

École secondaire : pour préparer la vie d’adulte

Notre école accueille sur site des élèves avec déficience intellectuelle, troubles du comportement ou troubles d’apprentissage.

  • En forme 1, nous avons des classes TEACCH pour les élèves autistes et des classes à pédagogie classique pour les autres élèves.
  • En forme 2, la 1ère phase est de socialisation. La 2e phase est de professionnalisation.
  • En forme 3, nous dispensons une formation professionnelle dans 3 secteurs : construction, habillement, service aux personnes. Pour ces élèves, nous voulons créer une nouvelle cuisine et une nouvelle buanderie.
  • En Forme 4, nous scolarisons des élèves présentant des troubles du comportement, scolarisation qui leur permettra de rejoindre l’enseignement ordinaire par la suite.

Nous pratiquons un enseignement en alternance, en Partenariat avec le CEFA St Pierre de Leuze-en-Hainaut. Nous accompagnons aussi des élèves en intégration dans l’enseignement ordinaire.

Carte de l'Europe au 13e siècle

Fondée en 1242

(Date de la première mention de « l’Ospital Saint-Nicolay de Wiesebiecq ».)

En 1406, les Soeurs Grises y adjoignent une école. Considérée comme leur fondatrice, Quentine de Jauche fera ériger vers 1435 un monastère.

Les soeurs furent expulsées à la révolution française par les Sans-culottes qui revendent le domaine à… la dernière supérieure, Soeur Anne-Félix, qui y fonde la maison de retraite et de santé « Pensionnat Carnoye ».

Puis, les Jésuites acquièrent la propriété et y fondent un prestigieux collège. Ils la revendirent à la Comtesse Émilie d’Oultremont d’Hoogvorst qui la revendit à son tour à Mère Gertrude. Cette dernière y établit alors un des premiers orphelinats de Belgique.

Dès 1864, l’établissement ouvre une école et un pensionnat pour jeunes filles, puis d’autres sections s’ajoutent, depuis la maternelle.  En 1950, l’institution prit le nom de « Sainte-Gertrude », et, depuis 1970, scolarise des élèves à besoins spécifiques.

 

Notre vision

Notre école se caractérise par la diversité, que nous vivons comme une richesse. Nos jeunes, aux parcours très différents, découvrent le Vivre Ensemble au travers d’une vision d’établissement inclusive et d’activités inter-formes où les valeurs de respect, solidarité, entraide et ouverture sont au cœur du quotidien.

Nos élèves évoluent dans un milieu de vie bienveillant, dynamique, sécuritaire et proactif où il fait bon vivre et apprendre.

Tous les membres de notre communauté, enseignants, éducateurs, personnel administratif et paramédical, personnel d’entretien, équipe de direction, pouvoir organisateur, œuvrent quotidiennement à l’Éducation et au bien-être des jeunes qui nous sont confiés.

De nombreux projets pédagogiques sont mis en place chaque année grâce au dynamisme des équipes, afin de rassembler, donner du sens, enrichir et alimenter la réflexion.

Notre mission

  • Le développement du potentiel humain de tous.
  • Le dépassement de soi, tout en tenant compte du rythme et des capacités de chacun.
  • Un enseignement individualisé, adapté aux particularités de chaque élève.
  • Le développement de l’ autonomie afin que tous les élèves deviennent des citoyens accomplis, engagés et responsables, en leur donnant les outils et la confiance qui leur permettront de s’épanouir dans la société de demain.
  • L’écoute, l’accueil et la connaissance personnalisée de l’élève.
  • Le sens de l’effort, de la responsabilité et du devoir.
  • L’adaptation au monde d’aujourd’hui au travers de méthodes évolutives et stimulantes, l’inclusion du numérique dans les apprentissages…
  • Le lien avec les familles et la coordination avec divers partenaires.
  • La confrontation avec le monde extérieur au travers de stages.
  • La préparation à la vie après l’école (visites diverses, invitations d’intervenants, conseils personnalisés…).
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Historique

1242

Dès le XIIIe siècle, et peut-être déjà avant (le plus ancien document où la « domus hospitalis de Wisebeke » est ainsi désignée, est un acte testamentaire scellé le 21 janvier 1242 par le Doyen de Chièvres au nom d’un certain Théobald), sur l’ancienne route d’Ath à Mons, au hameau de Wisbecq, l’Institut est une maison hospitalière consacrée à Saint-Nicolas et desservie par des Filles-Dieu qui hébergent malades indigents, aliénés et pèlerins se rendant à Tongre-Notre-Dame.

1406

Mandées par les seigneurs de Jauche-Mastaing, des Tertiaires de Saint François, fondées par sainte Elisabeth de Hongrie au XIIIe s., appelées Sœurs Grises, arrivent de Saint-Omer (dans le Pas-de-Calais) et remplacent les dévotes, en 1406, adjoignant à l’œuvre une école destinée à des élèves internes et externes.

1435

Celle que les religieuses considéraient comme leur fondatrice, Quentine de Jauche, née au château de Hérimez (une des quatre seigneuries de Brugelette), fera ériger, vers 1435, en lieu et place de l’antique demeure, un véritable monastère pour « sa » communauté qui…

1483

… le 15 août 1483 deviendra l’ordre original des Soeurs Grises Hospitalières de Brugelette, lesquelles essaimeront, en une vingtaine de couvents, tant en Picardie qu’en Flandre. 

1626

Un siècle et demi plus tard, en 1626 exactement, elles embrassèrent la règle des « Pénitentes-Récollectines » de la
Vénérable Mère Jeanne de Jésus (Jeanne de Neerinck, soeur grise à Gand), et, en conséquence, furent cloîtrées.

1634

Le pape Urbain VIII ratifiera leurs constitutions en 1634 ; elles abandonneront alors leur coiffe blanche pour le voile noir des Pénitentes.

1798

Le 13 Ventôse an VI (c’est-à-dire le 3 mars 1798), elles sont expulsées par les Sans-culottes qui liquident le domaine comme bien national… et Sœur Anne-Félix, la dernière supérieure, le récupère pour la somme de 525.000 F.

1835

Après quelques décennies de survie comme maison de retraite et de santé, sous la dénomination de « Pensionnat (Julie) Carnoye » (du patronyme de la religieuse), la propriété est acquise par les Jésuites qui, interdits d’enseignement en France (suite aux « ordonnances de 1828 » de Charles X), en Espagne et en Suisse, y installeront de 1835 à 1854 un prestigieux collège de plus de trois cents étudiants (dont les scolastiques), un moment le seul établissement français de la Compagnie en Europe.

1854

Autorisée à retourner dans son pays d’origine depuis la « loi Falloux » du 15 mars 1850, et surtout contrainte par l’instauration des Collèges d’Amiens et de Vannes, la Société revendit la bâtisse qu’elle avait considérablement agrandie, à une noble personne particulièrement charitable qui instituera à Strasbourg la Congrégation de Marie-Réparatrice : la baronne d’Hoogvorst née Emilie comtesse d’Oultremont, en religion « Mère Marie de Jésus », originaire de Liège, nièce des de Sécus, les châtelains de Bauffe. Le 12 octobre 1997, à Rome, le pape Jean-Paul II a célébré sa béatification.

1857

Mère Gertrude (Justine Desbille), la fondatrice des Sœurs de l’Enfant-Jésus de Nivelles, lui rachètera, en 1857, la vaste maison pour un montant très modique : de l’ordre d’une centaine de milliers de francs (soit 2,5 millions d’euros) alors qu’elle en valait cinq fois plus. (Sa valeur à neuf aujourd’hui se chiffrerait à 50 millions d’euros !)

1864

Elle y établit aussitôt un des premiers orphelinats de Belgique où, quelques cinquante ans après, Gabrielle Petit, l’héroïne nationale, sera élève six ans durant. En 1864, s’ouvrira une école normale pour jeunes filles, avec pensionnat ; elle aussi l’une des plus anciennes du pays…

1937

… à laquelle viendra s’ajouter, en 1937, un régendat ménager. D’autres sections fonctionneront également : maternelle et 4e degré au niveau préparatoire, et, à l’étage du dessus, ménagère agricole, professionnelle (ménage/confection), commerciale, froebélienne, moyenne, gréco-latine, sans oublier un atelier d’apprentissage et une école d’éducatrices.

1950

Aux classes de l’Orphelinat, se substituera, à partir de 1950, un enseignement individualisé, primaire d’abord, secondaire ensuite. L’Institution prit le nom de « Home Sainte-Gertrude ».

1954

Cette année-là, parallèlement à l’Institut d’Enseignement Spécial sera officiellement créé l’Institut Médico-Pédagogique (les deux grandes finalités encore organisées de nos jours), l’un et l’autre accueillant, dans la ligne du message chrétien, en externat, semi-internat, internat, et maisons d’accueil situées à Brugelette, à Lessines et à Ath, des enfants, des adolescents et des adultes, filles et garçons, connaissant des difficultés d’intégration d’ordre intellectuel et/ou caractériel.

Et puis…

1970 : Création de l’enseignement spécialisé en Belgique.

1978 : Création des ASBL des pouvoirs organisateurs de l’école primaire et de l’école secondaire.

2021 : Fusion des 2 pouvoirs organisateurs. L’ASBL prend la dénomination de « Pouvoir organisateur des écoles d’enseignement spécialisé Sainte-Gertrude », en abrégé : POEES Sainte Gertrude ASBL.

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